Réchauffement planétaire confirmé
" Aujourd'hui, Hansen persiste et signe. Selon lui, la période 2000-2005 et l'amélioration des mesures effacent les doutes des années 90 sur l'influence des émissions de gaz à effet de serre sur le climat. « Le meilleur résumé est : un réchauffement planétaire lent, avec de grandes fluctuations, du début du siècle à 1975, suivi par un réchauffement rapide, à 0,2 °C par décennie », dit-il. L'année 2005 joue un grand rôle dans cette conviction. En l'absence d'El Niño dans le Pacifique et en période de minimum d'activité solaire, elle aurait dû faire partie des années froides... Elle détient pourtant le record de chaleur depuis 1880, selon les thermomètres. Pis : les climatologues sont de plus en plus persuadés que les deux dernières décennies sont les plus chaudes depuis la fin de la dernière période glaciaire, il y a 12 000 ans. Quant à la répartition géographique du réchauffement plus fort aux pôles et moins sur les océans , elle correspond à celle que les scientifiques avaient prévue. Ce changement est-il «dangereux» au point de justifier des mesures réduisant l'usage des combustibles fossiles (gaz, charbon, pétrole) ? Oui, répondent Hansen et son équipe, en pointant deux des conséquences attendues : l'élévation du niveau de la mer et la diminution de la biodiversité, en raison des variations trop rapides des zones bioclimatiques. Des phénomènes d'autant plus intenses que les émissions de gaz à effet de serre seront élevées. " Dixit Libération au sujet des recherches du climatologue américain James Hansen. (27/09/06)
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