31.3.07

Montée en puissance économique de nouveaux pays

Le journaliste Guillaume Goubert commente les grandes batailles boursières actuelles :

" Il va falloir s'y faire. Désormais, les grandes batailles boursières pour le contrôle des entreprises ne seront plus l'apanage exclusif des sociétés européennes ou nord-américaines. Venus de Chine, d'Inde, de Russie, du Brésil, de Turquie, de nouveaux acteurs sont entrés dans la partie. On l'a récemment vu dans le secteur de la sidérurgie avec les rachats successifs d'Arcelor et de Corus par Mittal et Tata, sociétés d'origine indienne. Ou lors de l'acquisition de micro-ordinateurs d'IBM par le chinois Lenovo. De tels événements signent la montée en puissance de nouveaux pays dans l'économie mondialisée. Qui progressent à pas de géant et qui veulent être reconnus comme des puissances de rang mondial. "
(La Croix, 12/02/07)

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Enfin une box qui satisfait ses clients

Sur le marché des box, ces boîtes pour recevoir le téléphone, internet et les chaînes de télé, les réclamations de consommateurs sont fréquentes. Une seule d'entre elle n'a fait l'objet d'aucune plainte jusqu'à présent : la Darty box. Bon à savoir si vous cherchez à changer. (Challenges, 08/02/07)

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30.3.07

Les valeurs du commerce de demain seront inversées

Le journaliste Jérôme Bonaldi vient de publier " La vie (presque) sans pétrole ". Il prévoit, entre autres, ceci :
" Internet se portera d'autant mieux que le prix du baril augmentera. Il sera évidemment un débouché de plus en plus puissant pour la distribution. Par ailleurs, une société avec peu de pétrole est une société qui récupère, répare, recycle… À l'inverse du tout-jetable qui triomphe aujourd'hui, nous serons dans un monde où le service après-vente reviendra au premier plan. (…) On peut imaginer que la consommation conservera ses attributs identitaires et statutaires. Simplement, les valeurs seront inversées. Ne pas rouler en 4x4 deviendra un motif de fierté, utiliser des appareils électriques ou électroniques à très faible consommation un objet d'admiration. Bref, l'achat valorisant sera l'achat malin, celui qui met en œuvre les qualités de débrouillardise d'un consommateur affûté. Un peu ce qu'on voit aujourd'hui avec les soldes ou avec le phénomène du discount. En magasin, les enseignes n'auront pas trop le choix : il faudra généraliser le vrac ! Compte tenu de la hausse prévisible des matières premières et la raréfaction les dérivés du pétrole, l'emballage va devenir l'apanage des filières du luxe. "
(LSA, 22/02/07)

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Les troubles neurologiques font des dégâts

1 milliard de personnes dans le monde souffrent de troubles neurologiques : de l'épilepsie à la maladie d'Alzheimer, en passant par les maux de tête, les accidents vasculaires cérébraux, la sclérose en plaques… (La Croix, 28/02/07)

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29.3.07

Les quatre qualités indispensables du prochain président

Le grand reporter de Time Magazine à Paris Peter Gumbel et sa vision de la campagne politique actuelle :

" Si j'étais Français et pouvais voter à l'élection présidentielle, je ne serais trop impressionné ni par les photos des candidats en maillot de bain ni par les fluctuations quotidiennes des sondages. Je préférerais une vision cohérente de l'avenir de la France aux mille propositions parfois contradictoires. J'aimerais savoir en détail comment toutes les promesses seraient financées. Surtout je chercherais quatre qualités chez les candidats qui sont pour moi indispensables. Le prochain président en aura besoin pour sortir la France de son état de déprime actuel et pour faire prospérer de nouveau ce beau pays. La première qualité est l'ouverture d'esprit. La France en a cruellement besoin. Les débats politiques dans ce pays sont souvent trop théoriques, voire idéologiques. (…) La deuxième qualité que je chercherais, c'est la responsabilité fiscale. C'est mon argent que le nouveau président dépensera, et j'attends qu'il ou elle le fasse avec le même soin que je le ferais moi-même. (…) Troisième qualité, c'est une éthique personnelle de très haut niveau. Malheureusement cela n'a pas été le point fort des présidents récents. Si j'étais Français, je voudrais que mon prochain président agisse dans l'intérêt du pays au lieu de son intérêt propre. (…) La quatrième qualité, c'est la capacité éprouvée à résoudre les problèmes d'une manière efficace. Les Français se méfient du changement, donc la façon de les introduire est primordiale. "
Il est toujours intéressant de prendre un peu de recul avec le regard avisé d'un étranger observateur. (La Croix, 24-25/02/07)

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Le grand Steve Jobs

Bill Gates : « Steve [Jobs] a toujours été une immense figure de notre industrie, et, dans un sens, plus importante que moi. » (Challenges, 15/02/07, reprenant BusinessWeek du 12/02/07)

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28.3.07

Les quotidiens papier : un gaspillage obsolète ?

Le Californien Robert Cauthorn, spécialiste de l'information en ligne, au sujet de l'avenir de la presse papier :
" Un livre imprimé aura toujours du sens, car il peut être lu de nombreuses fois sur plusieurs années. Mais pour un journal, quels sont encore les avantages du papier ? La force de l'habitude pour plusieurs générations de lecteurs, et le confort de lecture sur de grandes feuilles, plus agréable que sur écran. Mais tout va changer avec l'arrivée, après la généralisation du haut débit, de l'encre électronique et des écrans flexibles. Pour faire un quotidien papier, des arbres sont coupés, transportés, transformés en pulpe, puis en rouleaux géants acheminés vers des usines. Des journaux y sont imprimés, empaquetés, chargés sur des camions, puis déchargés dans des points de vente. Les consommateurs vont les acheter, les ramènent chez eux puis les jettent dans des poubelles elles-mêmes récupérées par des camions et envoyés, dans le meilleur des cas, dans un centre de recyclage. Tout cela relève plus de la logistique que de l'information ! Pour quelque chose d'aussi immédiat qu'un quotidien, ce gaspillage est obsolète. "
(lemonde.fr, 11-12/02/07)

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Saisissante publicité

On n'arrête pas le progrès sur Internet. Jetez un œil à cette pub qui démontre ce que les publicitaires sont désormais capables de faire en ligne. Le chargement est un peu long, mais l'attente vaut le détour. Surtout, regardez jusqu'au bout...

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27.3.07

Eloge de la location durable

Le journaliste Guillaume Goubert et le débat " acheter ou louer " :

" Les études sociologiques tendraient à prouver que la location a meilleure presse chez les Anglo-Saxons que dans l'Europe latine et notamment en France. D'un côté, le pragmatisme, de l'autre, le besoin de s'enraciner ? Il faut toujours se méfier des considérations trop générales sur les peuples. En revanche, il faut souligner que la location, dans une logique de développement durable, mérite de prendre plus de place. Pourquoi être propriétaire d'une voiture si l'on n'en a que rarement besoin ? À quoi bon entasser dans nos caves des appareils de bricolage dont on ne se sert que trois fois par an ? Dans de tels cas, il y a moins de gâchis à louer. Ou, encore mieux, à partager avec d'autres. Le covoiturage est ainsi une forme de location qui tend à une meilleure utilisation collective d'un bien individuel. L'idéal, en somme. "
(La Croix, 26/02/07)

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Pour bien investir

En quelques années, meilleurtaux.com s'est imposé comme un passage incontournable pour tous ceux qui veulent accéder à la propriété. Principe : un dossier transmis à 110 partenaires et une réponse sous 48 heures.

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26.3.07

Egalité hommes-femmes : la panne

La philosophe et sociologue Dominique Méda dénonce la dégradation de la situation professionnelle des femmes en France dans " Le deuxième âge de l'émancipation", qui vient de paraître. Elle explique :
" La dynamique d'égalité qui s'était mise en place à partir des années 1970 est totalement en panne ! Depuis le milieu des années 1990, du fait de la crise, la situation des femmes ne s'améliore plus. En 1962, 42 % des femmes de 25 à 49 ans travaillaient. Aujourd'hui, elles sont certes huit sur dix à travailler. Mais leur participation à l'emploi reste inférieure de 14 % à celle des hommes. Et surtout, elle a cessé de progresser depuis une dizaine d'années si on considère le taux d'emploi en équivalent temps plein, c'est-à-dire en tenant compte de la durée réellement travaillée. Le taux d'activité des femmes continue bien de croître mais le chômage - qui les touche davantage que les hommes - et le travail à temps partiel progressent encore plus rapidement. Du coup, l'activité des femmes stagne, qu'elles soient peu qualifiées ou même diplômées. Ce qui entraîne une série de conséquences négatives en termes de salaires et de retraite. "
(Le Monde 2, 10/02/07)

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L'entrepreneur idéal selon Gates

Les principales qualités d'un entrepreneur selon Bill Gates, lors de son dernier passage à Paris : " Connaître son business et être un bon vendeur, c'est-à-dire savoir convaincre ses clients, mais aussi les banquiers ou les employés talentueux que vous cherchez à recruter. " (Challenges, 08/02/07)

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25.3.07

Pour changer de Google

Il n'y a pas que Google dans la vie pour faire une recherche en ligne. Il y a aussi, par exemple, Ujiko. L'avantage de ce moteur est le classement par thèmes au milieu de l'écran, pour aller droit à ce qui vous intéresse. L'interface graphique tranche également de manière originale.

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Grand livre

" Le monde est un grand livre. " Dixit Erik Orsenna.

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24.3.07

L'homme se laisse aller dans le couple

Le sociologue Jean-Claude Kaufmann, qui vient de publier "Agacements, les petites guerres du couple " au sujet du laisser-aller de l'homme :
" Ce laisser-aller est relativement nouveau. Aujourd'hui, pour beaucoup d'entre nous, le couple est un lieu de réconfort. Rentrer chez soi après les pressions de la journée, c'est ne plus être sous le regard des autres et pouvoir se relâcher. Les hommes ont tendance à utiliser le couple comme cela. Et cette tendance peut aller jusqu'à la régression. L'agacement féminin ne concerne pas tant le relâchement que le laisser-aller envahissant qui, d'ailleurs, met en péril la séduction. Pour l'homme, à quoi sert le couple si ce n'est pas le lieu où l'on peut se " lâcher " ? Tout n'est pas " conjugalisé " dans le couple : nous avons besoins de moments et d'espaces de respiration personnelle. Mais il y a un réglage de distance à faire. La question étant : jusqu'où peut-on aller pour son propre bien-être ? "
(Psychologies, février 2007)

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Avis aux amateurs d'art

www.articipe.com est une sorte d'eBay exclusivement consacré à l'art. Le site ne s'arrête pas à la mise en vente et propose aussi des vidéos sur l'histoire de l'art, des espaces pour échanger...

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23.3.07

Reporters d'espoir

A l'initiative de Christian de Boisredon, 33 ans, les reporters d'espoir traquent dans l'actualité ce qui va bien et valorisent l'information porteuse de solutions. Un projet à suivre...

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Les limites des panels d'électeurs

Le sociologue du Crédoc Robert Rochefort, au sujet des panels d'électeurs :

" Quand les chaînes de télé cherchent à s'adapter en créant des panels représentatifs d'électeurs pour interroger les candidats, cela surprend. C'est la France réelle qui surgit. On découvre la désagrégation des classes moyennes. Non, la Sofres ne se trompe pas en constituant ses panels pour TF 1 : le Français ordinaire - ce qui n'est pas péjoratif - gagne presque toujours moins de 2000 euros, et il est terriblement angoissé par les lendemains incertains. Il a une forte envie de s'exprimer, et que l'on parle de son cas, bien à lui. A l'homme politique de lui fournir des réponses concrètes. Cette évolution, certes positive, n'en est pas moins préoccupante si elle devient systématique. Qui contestera l'intérêt à échapper aux débats trop généraux, à ne plus se faire piéger par une litanie de promesses irresponsables, dont il n'est pas dit pourtant qu'on soit guéri ? (…) La citoyenneté doit transcender les particularismes. C'est ce qui fonde l'égalité démocratique : un homme, une voix. Aujourd'hui, le risque existe qu'on fasse le contraire. Certes, que l'on prenne en compte la situation réelle de chacun, mais sans la dépasser. Au risque alors d'oublier l'intérêt général, dans le projet de société à bâtir. Attention à cet étalage de subjectivité ordinaire dans ces panels pourtant si représentatifs ! "
(Challenges, 15/02/07)

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On est tous différents

" On est tous différents, sauf que, chez moi, la différence est un peu plus visible. En revanche, je déteste le mot " naine " ". Dixit Mimie Mathy. (Psychologies, février 2007)

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22.3.07

Le travail : l'activité humaine principale

Le prix Nobel d'économie 2006, Edmund Phelps, au sujet de la valeur travail :
" Revaloriser le travail suppose d'abord d'en rappeler les fondements : il s'agit de l'activité humaine principale, essentielle à l'intégration sociale. Le travail est en outre source de stimulation mentale pour les individus, la construction d'une carrière étant le moyen pour chacun de réaliser son potentiel et d'exprimer ses talents. (…) Le besoin de se réaliser est universel. On pense à tort que c'est une valeur américaine mais c'est en réalité la pierre angulaire de la doctrine classique de la "bonne vie". Aristote nous dit que tous les êtres humains veulent élargir leurs horizons et "découvrir leurs talents". Benvenuto Cellini décrit à la Renaissance les joies de la créativité et de l'épanouissement dans son autobiographie. L'époque baroque puis les Lumières célèbrent la quête incessante du développement personnel. Jefferson et les autres penseurs des Lumières ne font que prolonger cette tradition, qui se retrouve ensuite dans l'école américaine de philosophie pragmatique avec William James puis Dewey et jusqu'aux travaux de John Rawls qui parle "d'autoréalisation". Ce qui est vrai, c'est que beaucoup de gens ne sont pas encouragés à construire de véritables carrières car les incitations à progresser, les salaires, sont trop faibles. Les individus ne progressent alors ni dans leurs aptitudes intellectuelles ni dans leur capacité à résoudre des problèmes nouveaux et ils peuvent devenir à terme inemployables. "
(lemonde.fr, 25-26/02/07)

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La consécration à 35 ans

Pascal Barbot, avec son associé Christophe Rohat, est à la tête du restaurant parisien L'Astrance, 25 couverts. A 35 ans, il vient d'obtenir sa troisième étoile Michelin. Il a ouvert son adresse en 2000. Sacré parcours ! (Le Monde, 02/03/07)

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21.3.07

La pêche intensive menace plus que jamais la ressource

Le biologiste allemand Boris Worm, coauteur d'une étude sans précédent, publiée dans Science, sur l'état des océans :

" En mars 2005, la FAO avait déjà lancé un appel solennel à la reconstitution des stocks de poissons appauvris. Si nous n'agissons pas, déclarait-elle, nous risquons de nous trouver face à une grave crise alimentaire mondiale d'ici à 2050, quand nous serons 9 milliards d'humains. Notre enquête confirme toutes ces prévisions. Les stocks de poissons en Atlantique nord-est, nord-ouest et sud-est, en Méditerranée, en mer Noire, dans le Pacifique sud-est et dans l'océan austral sont surexploités par la pêche industrielle. En continuant nous prenons le risque de les épuiser, donc d'appauvrir plus encore les prises futures, comme cela est arrivé au Canada. C'est la grande leçon de notre enquête : partout où la biodiversité s'amenuise, les écosystèmes se dégradent. Quand l'écosystème s'appauvrit dangereusement, il se régénère difficilement. II faut comprendre que la diminution massive d'une population entraîne sa propre disparition. Considérez la variable génétique. Si vous réduisez fortement le nombre d'individus d'une espèce, le saumon par exemple, vous détruisez d'autant sa capacité à s'adapter aux nouveaux dangers, aux pollutions, aux intrus… Ce qui aggrave son dépérissement. Depuis quelques années, le nombre de saumons sauvages s'épuise. "
Il explique qu'il y a 3,5 millions de bateaux de pêche dans le monde, mais que seul 1 % de ceux-ci assure 50 % des prises mondiales… (Le Monde 2, 10/02/07)

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Cancer : place à l'espoir

Statistique encourageante : plus d'un patient sur deux guérit désormais de son cancer. Et cinq ans après le diagnostic, plus de la moitié des patients sont toujours vivants. (La Croix, 28/02/07)

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20.3.07

La société de consommation nous détruit

Le philosophe et ancien proche du commandant Cousteau Yves Paccalet :

" Notre consommation folle ne nous rend pas heureux et détruit la planète. Je reviens de mes voyages avec trois impératifs : maîtriser notre consommation, partager nos richesses et accepter un gouvernement mondial. Sur le premier point, il s'agit de réfléchir à l'idée même de consommation, de la relier à notre propre conception de la vie et du bonheur. La société nous propose des objets à consommer, nous promettant le bonheur avec eux. Mais lorsque l'on aura travaillé comme une brute pour se payer ces objets, la société nous tentera avec un objet encore plus perfectionné. Nous vivons dans une société de manque, où nous nous conduisons comme des drogués en manque. Nous devons nous interroger sur ce qui nous est réellement utile, personnellement. Et arriver à cette philosophie du " peu " que je préconise, en me référant à Diogène, Bouddha ou saint François d'Assise. La société de consommation est en train de nous détruire. Nous devons organiser la résistance aux mensonges de la publicité et du marketing. Cette résistance est tout à fait possible. C'est ensemble que nous pouvons bâtir cette société du " peu " ! Car nous sommes malheureux ou heureux, par comparaison aux autres. Aujourd'hui, si je suis seul à ne pas avoir un téléphone portable, ma vie sera compliquée. Hier, il y a dix ans, ma vie sans portable n'était pas plus compliquée. "
(La Croix, 27/02/07)

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19.3.07

Rien de grand ne peut se faire sans idéal

Le philosophe Michel Lacroix vient de publier " Avoir un idéal, est-ce bien raisonnable ? ". Il explique pourquoi il reste idéaliste :
" Je pense que rien de grand ne peut se faire sans idéal. Il permet une intensité de vie, d'action, impossible sans lui. Cette façon de s'ancrer dans le monde tout en ayant la tête ailleurs, dans l'univers de la pensée, c'est, à mon sens, ce qui fait la grandeur et la liberté de l'homme. Si nous arrivons à maintenir cette double vision de l'existant, sans nous détourner du réel - le grand problème de l'idéalisme traditionnel - ni sombrer dans un matérialisme à courte vue, nous disposerons d'un merveilleux instrument pour jouir de la réalité et la changer peu à peu, conformément à notre idéal. (…) En fait, deux stratégies s'offrent à l'idéaliste : rêver, pour continuer à vivre dans l'idéalité et nourrir son imaginaire, ou agir, afin d'élever le réel au niveau de l'idéal. Mais l'idéalisme donne souvent plus envie de rêver que d'agir concrètement. Que puis-je faire pour me décider à agir ? Peut-être prendre conscience que mon idéal s'épanouira mieux si, au lieu d'être rêvé dans la solitude, il est partagé avec les autres. Au contact de mes semblables, il me sera plus facile de m'engager dans l'action. " Son mot d'ordre est finalement : " la tête dans les étoiles, mais les pieds sur terre ".
(Psychologies, février 2007)

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La vérité sur les prix

" Du franc à l'euro, la vérité sur les prix " : tel est le titre du petit livre dirigé par le sociologue Jean Viard, et qui tente d'éclairer le débat sur l'évolution des prix à la consommation ces dernières années. Verdict ? Après analyse des produits de la vie quotidienne, des prix ont augmenté, mais d'autres ont baissé. Surtout, les auteurs rappellent qu'entre 2001 et 2006, le smic horaire brut a progressé de 24 %, ce qui est souvent oublié dans les commentaires… Ils insistent également sur le rôle joué par le progrès technique, qui a fait apparaître de nombreux nouveaux besoins de consommation ces dernières années. En bref, l'euro est quasi dédouané. Qu'en pensez-vous ? (La Croix, 26/02/07)

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Difficile constat sur la pauvreté en Europe

Une étude de la Commission européenne vient de montrer qu'en 2004, 8 % des Européens occupant un emploi étaient sous le seuil de pauvreté. Au total, 16 % des Européens vivaient en-dessous du seuil de pauvreté, établi à 60 % du revenu national moyen. (Le Monde, 21/02/07)

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18.3.07

Contre le spleen du dimanche soir

La Fnac en ligne propose au téléchargement une playlist de 16 titres intitulée " Spleen du dimanche soir ". Dans le moteur de recherche, sélectionnez " playlist " et tapez " dimanche ", vous tomberez dessus. Parmi la sélection : Leonard Cohen, Blur, Souchon… De quoi se remonter le moral après le moment soit-disant le plus difficile : la fin du film du dimanche soir à la télé… (L'Express Mag, 15/02/07)

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Tout ce qu'il vous faut

" Si vous possédez une bibliothèque et un jardin, vous avez tout ce qu’il vous faut." Dixit Cicéron.

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Devenir un people est risqué

Michel Blanc et la peoplisation : " Si on expose son intimité, on devient un people, on n'est plus un comédien. Plus on en sait sur un acteur, plus cela interfère avec ce qu'il joue, et fait écran à la fiction. Nous ne faisons pas n'importe quel art. Notre travail, c'est notre personne même… Savoir que votre garagiste est homo ou hétéro, connaître ses enfants, sa maîtresse, son amant ne change pas votre appréciation de son travail. Pour les acteurs, au contraire, cette connaissance est un facteur de brouillage. " (Télérama, 14/02/07)

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17.3.07

Et si Jack l'Eventreur était une femme ?

C'est la thèse d'un biologiste écossais. Il parvient à cette conclusion après avoir identifié des traces ADN sur les enveloppes des lettres attribuées au tueur. Une femme avait bel et bien été soupçonnée des meurtres à l'époque, mais sans preuves. Le chercheur sait où elle est enterrée, mais la loi britannique interdit toute exhumation en l'absence de descendance… (lexpress.fr, 15/02/07)

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Ce que l'on retient à la télé

Selon le sociologue Denis Muzet, le débat de fond n'est pas avantagé à la télévision : " l'image pèse pour 70 %, la voix pour 20 % et le texte seulement pour les 10 % qui restent ". (La Croix, 21/02/07)

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Les haïkus à la mode

Les haïkus, ces petits poèmes japonais constitués de trois vers, sont très à la mode. L'association française de haïku propose ses activités sur un site à cette adresse.

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16.3.07

Nous sommes entrés dans l'ère des insectes

L'écrivain Serge Rezvani et sa vision de notre avenir :

" Nous sommes entrés dans l'ère des insectes et nous ne le savons pas encore. Nous sommes en train de mettre en place toutes les structures qui permettent aux insectes de fonctionner : l'instantanéité de l'information, la spécialisation des tâches, y compris de la procréation… Dans le désert de Libye, des rats glabres se sont spécialisés comme des insectes : il y a des ouvriers qui creusent pour chercher la subsistance et ont abandonné toute sexualité, et ils ont une « reine », qui procrée plusieurs fois par an. Pour la première fois, on observe chez des mammifères l'organisation des insectes. (…) Tout le monde est heureux quand chacun est à sa place, comme la fourmi dans la fourmilière. Ne craignez rien, l'avenir sera radieux ! Tout le monde sera heureux, sans se poser de questions. "
(Télérama, 07/02/07)

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Paul Auster le raconteur d'histoires

L'écrivain Paul Auster explique ce qu'est l'art d'écrire :

" C'est raconter des histoires. Je ne me considère pas comme un romancier mais comme un story teller, un « raconteur d'histoires ». Mais, bien sûr, un raconteur d'histoires est nécessairement quelqu'un qui utilise la fiction, les mots, et devient, par là même, ce qu'on appelle un romancier. Mais je cherche à raconter la meilleure histoire possible, pas à faire passer telle ou telle idée. Il se trouve que je considère qu'une histoire est plus agréable à suivre si elle est accompagnée de métaphores, si elle plonge aux racines de ce qui fait l'être humain et va parfois explorer la métaphysique. Mais l'histoire prime tout. Sinon, on ne fait plus du roman mais de l'essai. "
(Lire, février 2007)

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15.3.07

Maud Fontenoy : une question de volonté

Maud Fontenoy, dans son journal de bord, après avoir franchi la ligne d'arrivée de son tour du monde à la voile en solitaire et à l'envers :
" Ca a a été 5 mois avec de nombreuses galères mais je ne regrette rien. Ca valait vraiment le coup. Ce passage de ligne a été un moment très intense, un mélange d’émotions très fortes. La conclusion que je tire c’est que je suis allée au bout de moi-même. Ce n’est pas une question de gros bras mais une question de volonté. (…) Ce voyage ma ouvert aux autres. Je pense que ce sera très probablement le dernier que je ferai en solitaire. J'ai fait le tour de la question et j’ai trouvé les réponses. Aujourd’hui je veux me consacrer aux autres. "
La jeune femme n'a que 29 ans. On ne peut que lui tirer un immense coup de chapeau, sacré exemple de volonté. Seriez-vous capable d'une telle aventure ?

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Quand les mots sont séparés des actes

Jean-François Deniau, récemment décédé, dans son dernier livre " Survivre ":

" La forme la plus moderne du mensonge est ce que les spécialistes appellent l'effet d'annonce. Réfléchissons : cela veut dire que les conséquences de ce qu'on a dit ne comptent pas, puisque c'est le fait de l'avoir dit qui est seul intéressant et peut rapporter des points dans les sondages. Tout engagement à long terme est bafoué. Toute politique de vérité devient fausse. L'immédiat a gagné. Les mots, séparés des actes, triomphent. Victoire des démons. Le messager du mal aujourd'hui s'appelle "effet d'annonce". "
(cité par une lectrice de Télérama dans le courrier des lecteurs, 14/02/07)

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14.3.07

Internet : une machine à produire de la différence

Le journaliste Jean-François Dortier au sujet du spectre de l'uniformisation culturelle :

" La mondialisation de l'industrie culturelle est une réalité, mais celle-là ne produit pas que de l'uniformité. Elle est aussi une machine à inventer et réinventer sans cesse (nouveaux livres, nouveaux films, nouveaux disques, nouvelles chaînes de télévision), à occuper des « niches » particulières, à lancer de nouvelles modes. Certes l'industrie culturelle du spectacle de masse produit et diffuse à l'échelle planétaire Harry Potter ou les images des Jeux Olympiques, mais de l'autre, se maintiennent et prolifèrent une multiplicité de niches culturelles spécifiques : la musique classique occidentale coexiste avec le jazz, le hip-hop, avec le rock, la variété avec les musiques traditionnelles. Paradoxalement, la mondialisation autorise la prolifération de microcultures spécifiques et redonne vie à des traditions en voie de disparition. Elle permet aussi d'entretenir une passion ou de créer une communauté d'affinités qui n'aurait pu exister et s'exprimer à l'échelle d'une ville, d'une région. Ce que décrivait le sociologue Robert Park à propos de la ville est devenu vrai à l'échelle de ta planète : Internet est un nouveau laboratoire social, où les individus peuvent se regrouper en fonction de leurs affinités électives. Le Web permet la constitution inédite de communautés de savoirs, de jeux, de cultes, de passions et cultures diverses. L'individu peut entrer en contact avec une autre communauté invisible, mais bien réelle. (…) Paradoxe : la mondialisation des marchés et Internet sont de ce point de vue de formidables machines à produire de la différence ! "
(Sciences Humaines, mars 2007)

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La déferlante Dan Brown

Dan Brown a vendu 79 millions d'exemplaires de " Da Vinci Code " dans le monde. Alors que vient de sortir en France " Forteresse digitale ", son premier roman paru aux Etats-Unis en 1998, il achève l'écriture du prochain, " La Clé de Salomon ". Comble du succès ? Alors que ce prochain livre n'est pas terminé, deux livres pour commenter le roman sont déjà sortis… (L'Express, 08/02/07)

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13.3.07

Chaque artiste a en lui quelque chose qui le dépasse

L'écrivain Paul Auster évoque la vocation de l'artiste :

" Chaque artiste sacrifie sa vie à quelque chose qu'il a en lui et qui le dépasse, qui dépasse même sa vie affective ou familiale. Quelque chose de plus fort que lui et qui l'attire, qui l'aspire malgré lui. Même s'il veut résister, s'il est un artiste, il finira par céder. C'est à cela qu'on reconnaît les artistes : ils cèdent à ce que certains croient être une pulsion égoïste alors qu'il s'agit, en réalité, de quelque chose de plus grand qu'eux, qui les dépasse totalement. La vraie question, a mon sens, est : pourquoi les artistes se comportent-ils ainsi ? Je répondrai : les artistes sont différents dans le sens où, pour eux, le monde tel qu'il est n’est jamais satisfaisant. Et les artistes, spécialement les écrivains, ne se contentent pas du monde tel qu'il est. Ce sont des individus blessés. Moi, j'ai besoin de créer des alternatives à ce qui existe dans la réalité. Pour cela, j'examine de très près la réalité : le monde, la vie politique et sociale, mes quartiers, ma ville, les gens… et j'invente autre chose qui finit par devenir ma réalité. C'est pour cela que mes personnages sont des êtres vivants. "
(Lire, février 2007)

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Le chocolat est bon pour le cerveau

Alain Rémond, dans une de ses dernières chroniques :

" Bonne nouvelle pour les drogués de chocolat :c'est bon pour leur cerveau. Deux études (une britannique et une américaine) démontrent en effet que la flavonoïde, substance antioxydante contenue dans les fèves de cacao, favorise la circulation sanguine cérébrale. Attention : la flavonoïde, très amère, ne se trouve en général que dans le chocolat noir. Mauvaise nouvelle pour les drogués de télé : c'est mauvais pour à peu près tout, notamment chez les enfants. Selon Aric Sigman, de la British Psychological Society, la consommation régulière de télévision freine la production de mélatonine, qui règle les rythmes biologiques. Résultats : déficience visuelle, obésité, diabète. Et même risques d'Alzheimer. "
J'ai choisi, je préfère le chocolat ! (La Croix, 21/02/07)

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12.3.07

Il est urgent de se faire confiance

Pierre-Yves Bing, 23 ans, engagé chez les scouts et ses conseils au futur président :

" Le nouveau président devrait souligner la nécessité de faire confiance aux personnes, pour leur permettre de s'en sortir. Notamment, les plus jeunes. Dans le scoutisme où je suis engagé, l'essentiel de l'action est porté par des 17-25 ans. En permanence, on cherche à passer d'une logique de défiance à leur égard à celle de la confiance. Pour cela, on leur confie des projets, qu'on accompagne dans la durée. On leur manifeste qu'ils sont capables de prendre les responsabilités. Une bonne manière de développer cela dans une société est de valoriser davantage le bénévolat. Il est très positif pour la société et pour les bénévoles eux-mêmes. Il développe des aptitudes qui sont autant d'atouts et que le marché du travail devrait reconnaître. D'autant que l'offre d'engagement dans le bénévolat est vaste en France. Je pense d'ailleurs que l'instauration d'un service civil perdrait son sens s'il devenait obligatoire. Il vaut mieux inciter à l'engagement volontaire. L'obligation serait contre-productive. Enfin, pour développer la confiance, il serait important de remettre en cause l'usage des indicateurs statistiques traditionnels. Penser en "taux de croissance" ou en "valeur marchande" n'oriente pas la société vers plus de solidarité. Il vaudrait mieux privilégier les évolutions réelles de l'activité, de la vie sociale et de ses valeurs. "
(La Croix, 22/02/07)

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La dernière allocution de Jacques Chirac

Ce que tout le monde savait est confirmé : Jacques Chirac ne briguera pas un troisième mandat. Ce n'est donc pas ce que je retiendrai de cette allocution. Avec le prochain départ du président s'achève une période de notre histoire et par conséquent une période de la mienne. François Mitterrand aura été le président de ma jeunesse et des mes études, Jacques Chirac celui de mes premières années de vie professionnelle. Je ne doute pas un instant de sa sincérité quand il évoque sa passion pour la France et son amour pour les Français. Il laisse quelques grandes réformes, une aura internationale certaine, des combats pour notre quotidien. Mais dommage que souvent ses discours aient été meilleurs que ses actes. Les quatre messages qu'il nous laisse pour l'avenir sont justes, on ne peut que les partager. Contre le pessimisme ambiant, je retiens surtout son appel à avoir confiance en nous et en les forces de notre pays, qui sont réelles. Quand une personnalité quitte ainsi notre quotidien émergent forcément des souvenirs qui y sont attachés. Les rétrospectives vues à la télé en sont le déclencheur. Surtout, transparaît cette sensation diffuse que le temps passe irrémédiablement. Par chance, qui dit départ dit arrivée de quelqu'un d'autre, pour une nouvelle aventure, pour que la France continue à " étonner le monde ".

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Prétention humaine

" Ce qui différencie l'être humain de la bête, c'est sa prétention à vouloir justifier son existence. " Dixit Séraphine sur son blog.

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11.3.07

Ecrire pour faire la nique à la mort

Au moment de la publication du " Nom de la rose ", l'écrivain Umberto Eco expliquait ainsi pourquoi il écrit : " Pour faire la nique à la mort, pour mettre au monde des enfants. Je me souviens qu'à la fin de mes études, avec un ami, nous étions arrivés à la conclusion que, pour tenir dans un monde aussi terrible que le nôtre, il fallait réussir au moins deux choses : écrire un livre, faire un enfant… " (Le Magazine littéraire, décembre 2006)

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Internet pour le meilleur et pour le pire

Quelle étrange idée que ce site qui décompte le nombre de jours jusqu'à votre mort...

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10.3.07

Quand la télé commande

Le journaliste Robert Solé dans un de ses derniers billets : " La télécommande, c'est la télé qui commande. " (Le Monde, 20/02/07)

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Le bonheur de l'écrivain

Lorsque Marie NDiaye publie son premier livre en 1985, " Quant au riche avenir ", l'écrivain Jean-Yves Cendrey lui écrit une lettre. Un rendez-vous suit. Depuis, ils ne se sont plus quittés, malgré leurs 17 ans d'écart. Après des années plus difficiles, ils vivent désormais bien de leurs plumes. De leur vie, Marie dit ceci : " On lit, on se promène, on se parle ". Jean-Yves complète : " Un matin sur deux, on marche 10 à 15 kilomètres le long du canal, ou ailleurs dans la campagne, et alors on parle d'écriture, en général à travers des questions très pratiques, techniques même, du style : comment faire exister un personnage sans avoir recours à la psychologie ? " Une vie d'écrivains… (Télérama, 14/02/07)

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Charles Aznavour l'autodidacte

Charles Aznavour, au moment où il sort son nouvel album enregistré à Cuba, " Colore ma vie " : " Je suis un auteur classique avec des idées pas classiques. Mais comme tous les autodidactes - je les appelle les ignares -, on doit toujours en savoir plus. " (Le Monde, 21/02/07)

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9.3.07

Nous avons besoin de faire des pauses

La philosophe et psychothérapeute Nicole Prieur au sujet de notre besoin de faire des pauses :

" L'adulte s'imagine que s'il s'extrait du monde un moment, celui-ci va cesser de fonctionner. L'autre réalité, c'est que de nos jours, nous sommes constamment stimulés, les images, les médias, la publicité sont autant d'agressions dirigées contre cet univers intérieur dans lequel nous n'allons plus guère avec naturel. Le besoin de communication, le téléphone qui sonne partout, à n'importe quel moment et n'importe où, font qu'il existe maintenant moins de temps, moins de lieux, moins de moments où l'on peut s'extraire. On est toujours en lien avec quelque chose et l'air du temps ne fait qu'accélérer ce processus. Il est de plus en plus difficile de se mettre aux abonnés absents, voire simplement de couper son téléphone, car on se l'autorise de moins en moins. Nous nous trouvons dans un tel contexte d'efficacité, de rentabilité, que si nous osons nous donner une heure de rêverie, nous nous percevons comme fautifs. Cela n'est pas bon. Il existe des constantes identifiées par des équipes de neuroscientifiques selon lesquelles nous connaissons un rythme intérieur. Ces moments de retraits qui nous conduisent à aller puiser dans notre provision énorme de ressources personnelles nous permettent aussi de retrouver notre rythme psychologique, notre rapport au temps psychologique qui n'a rien à voir avec le temps chronologique. Tout cela nous manque. "
(La Croix, 24-25/02/07)

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Ces hommes politiques qui cherchent à survivre

Philippe Séguin, ancienne figure de la droite française, aujourd'hui à la tête de la Cour des comptes : " Dès lors qu'on est rééligible, il faut survivre. Pour survivre, il faut se faire aimer, choquer le moins possible. C'est pesant. A la Cour, je peux être moi-même. " Voilà une bonne définition de l'homme politique qui cherche à survivre à tout prix. Le même Philippe Séguin dit aussi ceci de la vieillesse : " La vieillesse ne correspond pas à l'idée que je m'en faisais. Ce n'est pas une mutation mais une érosion. Le physique décline mais on reste le même. " (La Croix, 25/02/07)

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8.3.07

Internet bouscule le monde de la santé

Internet bouscule le monde médical à double titre. Tout d'abord les Français sont toujours plus nombreux à consulter les sites consacrés à la santé, dont le leader est doctissimo.fr. Les patients se servent de ces sites en relais du corps médical qui n'a pas toujours le temps disponible. Le problème est que cette recherche est parfois génératrice d'angoisse : " ce n'est pas parce que l'on tousse que l'on a un cancer du larynx ". Le second point est la vente des médicaments en ligne, qui inquiète les autorités. L'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé va prochainement lancer une campagne invitant à se méfier de tous les sites vendant des médicaments. Certains d'entre eux acceptent des ventes sans aucune ordonnance. (Le Monde, 21/02/07)

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Les oubliés de la campagne présidentielle

Antoine Waechter est le pionnier de l'écologie politique en France : il avait obtenu 3,78 % des suffrages au premier tour de l'élection présidentielle en 1988. Il a quitté les Verts en 1994 pour fonder son propre parti, le Mouvement écologiste indépendant. Depuis, on n'entend plus parler de lui. Il a échoué à réunir les 500 signatures nécessaires en 1995 et 2002. Saviez-vous qu'il était actuellement en campagne pour cette élection ? (La Croix, 23/02/07)

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1.500 € le litre

Serait-ce le prix au litre du dernier champagne à la mode ? Non, c'est celui que peut atteindre l'encre de certaines imprimantes. Alors que le prix de ces dernières n'a cessé de baisser, il devient parfois plus économique d'acheter une nouvelle imprimante que de renouveler les cartouches d'encre. Un nouvel exemple de dérive de notre société de consommation. (Le Monde, 30/01/07)

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7.3.07

La guerre en Irak a accéléré l'Histoire

François Heisbourg, le Président de l'Institut international des études stratégiques de Londres au sujet du leadership américain dans le monde :

" On assiste à l'effacement de l'hégémonie américaine. La fin de la guerre froide a imposé les Etats-Unis comme la seule superpuissance et a conduit en même temps à leur perte de pouvoir. Tant qu'ils avaient un rival, il y avait deux camps et Washington pouvait compter sur des alliés naturels, un réseau permanent d'alliances en Europe, en Asie orientale, en Amérique latine. Aujourd'hui, il n'y a plus de menace étatique équivalente. Le temps des alliés permanents à responsabilité mutuelle illimitée et à champ géographique limité laisse place à des partenariats d'occasion dans des formats variant selon chaque crise. La chute du mur de Berlin a aussi accéléré la mondialisation et augmenté la volatilité des relations internationales. Les processus en termes de prise de décision et d'application de ces décisions dans la durée sont devenus beaucoup plus visqueux. Du coup, les États-Unis ont perdu leur capacité à structurer le système international. Au-delà de l'anglosphère qui rassemble par habitude certains pays anglophones, il n'y a plus grand monde. La guerre en Irak le montre bien. Ce conflit a accéléré l'Histoire et provoqué en quelques mois un processus qui aurait dû se dérouler sur dix ou vingt ans. "
(La Croix, 23/02/07)

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Cruelles inégalités autour de l'aspirateur

Une étude vient de montrer qu'une femme fait 11.000 km derrière un aspirateur au cours de sa vie, alors qu'un homme n'en fait que 1.300 ! Il va y avoir de l'orage dans l'air… (Télérama, 14/02/07)

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6.3.07

Comment rendre le développement durable ?

Le journaliste Christophe Rymarski en conclusion d'un article se demandant " comment rendre le développement durable ? " :

" Le type de croissance que nous connaîtrons va donc dépendre des types de rapports de force qui s'établiront ou qui s'établissent déjà en matière de politiques environnementales et de négociations commerciales. Une croissance propre telle que la souhaite la Banque mondiale permettra peut-être, dans l'avenir, que le lait, les fruits et le plastique ne fassent plus en moyenne 9000 kilomètres avant de devenir le yaourt que nous avons dans nos réfrigérateurs. Et comme le prédisent certains experts, peut-être allons-nous revenir à des logiques économiques de proximité et inventer la mondialisation intellectuelle. "
(Sciences Humaines, mars 2007)

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Une baby-boomeuse se révolte

Une lectrice de Télérama, Denise Usselmann de Montbéliard, dans le courrier des lecteurs : " J'ai 54 ans, ce qui n'arrange rien, et on me dit que je ne partirai pas avant 60 ans, si ce n'est plus. Les médias disent que je suis une baby-boomer égoïste et que j'ai dépouillé la génération suivante, qui me haïra. J'invite donc tous ces gens à tenir ma visseuse pendant quelques mois. Au moins, pendant ce temps, ils ne feront plus de mal, car ils seront trop fatigués pour dire des âneries. " (Télérama, 14/02/07)

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5.3.07

On ne se connaît que dans l'action

La journaliste et écrivain Geneviève Jurgensen au sujet des CV des candidats à la présidentielle :

" L'histoire n'est pas là pour aider Ségolène Royal, elle n'a pas davantage aidé Bill Clinton. Car ce n'est pas d'étudiants brillants qu'on manque. Yale, Oxford, l'ENA, Normale-Sup, Polytechnique et tout le reste en déversent sur le monde chaque année par milliers. Mais des hommes de caractère ? Des hommes de coeur, de discernement, d'intuition ? Des visionnaires, braves, généreux, culottés, malins, solides, énergiques, audacieux, subtils, réactifs, tenaces, riches, ces hommes-là, où font-ils aujourd'hui leurs preuves ? Je lisais la notice biographique d'un compagnon de la Résistance qui vient de mourir, André Postel Vinay. Lui aussi accomplit, avant la guerre, un superbe parcours scolaire et universitaire. Mais c'est la guerre qui le révéla et on reste muet à la lecture de ses faits d'armes pendant les années terribles. Pour démontrer leur aptitude à comprendre un monde et à y guider un peuple, les candidats d'aujourd'hui n'ont que des diplômes, qui ne prouvent rien. On se raccroche alors, à des signes, des gestes… (…) Bien né ou pas, on ne se connaît finalement que dans l'action. "
(La Croix, 24-25/02/07)

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La musique est l'art de l'écoute

Le violoniste Laurent Korcia, qui joue sur un stradivarius de 1719, au sujet de son éducation musicale :

" La musique n'est rien d'autre que l'art de l'écoute. Et de la rencontre. (…) Je dois dire aussi que j'ai eu la chance d'avoir comme premier professeur un homme extraordinaire (et je souhaiterais que tout le monde puisse avoir cette chance à un moment donné de sa vie) qui m'a initié à la musique par l'écoute guidée des disques de grands maîtres. Grâce à lui, j'ai appris à ressentir les nuances de jeux différents et à les reconnaître : Heifetz, son sens de l'urgence et de l'intransigeance ; ou la fragilité sublime et la profondeur de Menuhin ; le raffinement suprême et l'élégance d'un Arthur Grumiaux. Et puis surtout, Christian Ferras, que je ne peux écouter aujourd'hui sans avoir la gorge nouée, tellement j'entends dans l'incandescence et la passion de son jeu des sentiments extrêmes, à l'image de sa vie qu'il a consumée jusqu'au vertige. "
(Télérama, 21/02/07)

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Google mangera-t-il le monde ?

Daniel Ichbiah, auteur de " Comment Google mangera le monde " : « Google détient une force de frappe incroyable qui reste entre les mains d'individus pacifiques. Qu'en sera-t-il demain ? Mes ennemis je m'en charge, protégez-moi juste de Google. » (L'Alsace, 16/02/07)

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